dimanche

Quelques news

Hey hey hey! Cela fait un moment que je n'ai pas donné de mouvement à mon blog... Alors, désolé de décevoir le peu de mes lecteurs (si encore il y en a) mais je ne pourrais donner suite à mes écrits, en tout cas pas ici puisque je compte les terminer de mon coté et faire au mieux pour les publier, par conséquent je ne peux plus continuer à les offrir ainsi au public. Malgré tout j'espère que les premiers chapitres vous auront plus et vous donneront l'envie d'en savoir la suite. N'hésitez pas à laisser vos commentaires et appréciations et à bientôt peut-être.

lundi

Premier roman édité par l'auteur

Bonjour à tous ceux qui lisent mon blog!

J'ai une bonne nouvelle (surtout pour moi haha!) mon premier roman a été édité au format numérique, et pour les intéressés voici le lien vers L'Obscure des temps passés sur Amazon:
 http://www.amazon.fr/Le-R%C3%AAve-de-lenfant-ebook/dp/B009L88Q4Y/ref=pd_ybh_1

mercredi

Après avoir écris 4 partie du chapitre 2 je vais surement mettre un peu de temps pour m'y remettre, donc patience pour ceux qui me suivent. Promis l'attente ne dépassera pas un mois! ;)

dimanche

Avertissement

Petit message aux visiteurs: il faut commencer par lire le prologue avant le chapitre 1, sinon on perd des détails ^^

Musique!

J'ai décidé d'incorporer un petit morceau de musique dans certains passages de mon roman,
pour vous faire découvrir ce qui a pu m'inspirer ce moment. On aime ou
on n'aime pas ;)

lundi

3éme mois lunaire (mars), année 1998, quelque part en Chine.

 "Je vais avoir une petite sœur!" pensait le petit garçon joyeusement dans la voiture.
Son père ne lui avait dit que ça avant de le lancer dans leur véhicule familial pour ensuite s'installer à ses côtés tandis que le chauffeur démarrait l'engin en trombe.
"Pas le temps de respecter les lois routières." avait chuchoté l'homme au conducteur afin qu'il se presse davantage sur la route. Les cerisiers fleuris défilaient sur les bords de la route à une telle vitesse qu'on aurait cru qu'un ruban rose s'était déployé devant les fenêtres, le ruban du cadeau qui attendait le petit garçon au bout du voyage.
Le père, malgré sa première expérience semblait ne pas pouvoir tenir en place, il allumait et éteignait sans arrêt sa cigarette, pensant à chaque fois être en présence de son épouse... Il transpirait à grosses gouttes, et son costume impeccable commençait à s'assombrir par endroits, révélant la peau rougeoyante sous la chemise blanche.
Le petit qui commençait à se lasser du paysage bien trop rapide pour être décrypté par ses petits yeux d'enfants, se laissa porter par la musique que crachotait la radio tout en caressant le cuir moelleux et frais de la limousine.
Un long moment passa sans que rien ne se passe, puis la musique s’arrêta, le garçon ne le remarqua pas au premier abord, ce qui le choquait plus c'était le blanc soudain devant ses yeux, comme un voile qui lui cacherait ce qui l'entoure... Il se rappelait de pareille expérience alors qu'il jouait gaiement dans le linge propre que sa mère faisait suspendre dans leur luxueux jardin, les draps l'enveloppaient, les tee-shirts lui caressaient la peau et lui riait de ce paysage neigeux et pourtant si chaud.
Puis le son revint à ses oreilles, il entendait pleurer.

C'était sa mère. Que se passait-il? "Il ne faut pas pleurer voyons. Je vais avoir une petite sœur." voulut dire le gamin alors que ses paroles se retrouvaient bloquées par sa propre pensée.
"Cela fait déjà une semaine qu'il est dans ce coma, vous étiez censés le réveiller depuis longtemps! Je vous paie bien assez pour ça! Réveillez mon fils!" entendit-il son père crier à un interlocuteur inconnu.
"Nous ne pouvons rien faire si ce n'est attendre maintenant... Son cerveau a été frappé de plein fouet dans l'accident. Je ne peux que vous conseiller de prier." répondit un inconnu.

Alors c'était ça, il dormait. C'était dommage, il aurait tant voulu voir sa petite sœur.
Un pleur retentit alors dans la pièce, plus fort que le discret sanglot de la mère et le garçon sut que c'était elle, la petite créature sortit du ventre de sa mère.
Alors, en pensée, il sourit pour cet être qu'il ne pouvait voir.



Juin, année 2011, quelque part en Angleterre.

"Es-tu sûr de vouloir détruire ton futur, toutes tes années de brillantes études pour entrer au service de notre maison en tant que...majordome? Tu es d'ailleurs un peu jeune pour cela, n'est-il pas? Je ne remets pas en question ton éducation qui, ma foi, ne laisse rien à redire, mais n'aurais-tu pas une idée derrière la tête pour vouloir ainsi être engagé ici?"
L'adolescent qui était resté debout depuis le début de l'entretien laissa échapper un sourire tellement simple et pourtant si doux, empli d'une tranquille joie qui emportait quiconque le voyait dans un flot de confiance dont on ne pouvait penser à en remonter le long courant.
"Monsieur Lindon, je ne puis rien vous cacher. Sans vouloir vous paraître déplacé, je souhaite entrer à votre service afin d'être auprès de votre fille. Ne croyez point que j'ai là des idées troubles, avides de la chaire rose de cette douce fleur. Mon cœur veut ressentir le simple bonheur de la voir fleurir, et surtout de devenir ses épines, la protégeant ainsi des dangers qu'elle encoure. Vous me connaissez surement mieux que mon propre père et vous savez que vous pouvez me faire confiance en tout point."
Le juge Lindon se mit alors à rire, un bon rire gras dont ces personnes bien en chaire ont le secret, et qui vous donne envie de rire à votre tour, un rire...complice.
"Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle! Grogna une voix douce qui se voulait furieuse dans le dos du jeune amoureux. Et toi, sache que je n'ai pas besoin de tes épines pour me protéger! Je sais parfaitement me défendre des abrutis qui trainent dans les rues. Un bon coup de pied là où je pense et c'est déjà fini, c'est vous qui êtes faibles, monstres de testostérone."

La jeune fille qui avait parlé avait la peau teintée du doux rouge de la gêne et le cœur bondissant de l'amour passionné.


Décembre, année 2012, quelque part en France.

"C'est étrange... J'ai l'impression qu'on m'appelle." pensa le jeune garçon en regardant à travers la fenêtre de sa chambre le ciel étoilé. Dans sa tête résonnait encore le souffle hurlant de la détresse d'une personne dont il ignorait l'existence.
"libère-moi!"


Février, année 2013, quelque part en Amérique.

Une simple pression. La balle meurtrière part à une vitesse proche des cinq cents mètres par seconde. Rapide. Impossible de l'éviter.
Une visée parfaite. La balle s'enfonce d'un trait dans la tête et ressort par l'arrière, projetant  milliers de fragments de bois dont la plupart sont si infimes qu'ils sont impossibles à voir à l’œil nu.
"Excellent. Juste excellent."
"Merci papa. Mais depuis le temps tu devrais être habitué." répondit le tireur d'un air atone.
"Je sais bien... Mais c'est ton âge, je suis toujours surpris de voir qu'à quinze ans on peut manier une arme si bien."
"Depuis que maman est morte il y a 4 ans, tu m'entraînes à ça. Tu t'attendais à quel genre de résultat?"

Le père ne répondit pas et se contenta de tapoter gentiment l'épaule de son fils, presque comme pour s'excuser de ce qu'il s'était passé...et de ce qu'il se passerait.
"Où en est le projet?" relança celui qui tenait l'arme pour combler le silence qui devenait trop oppressant pour lui.
"On y est presque, dans un mois la météorite va tomber. J'ai terminé d'installer le matériel dont tu auras besoin là-bas ainsi qu'un abri et de la nourriture pour survivre en attendant que les autres ne te rejoignent. Le reste du groupe ne se doute de rien et c'est bon pour nous..."
"Oui... Je suppose... Et, pour ces "équipiers" dont tu m'as parlé, tu as fini par les mettre au courant qu'ils faisaient partie de l'opération?"
L'homme laissa échapper un rire jaune.
"Non, tu sais bien que c'est trop risqué. Et puis je me vois mal leur expliquer ce qu'il va se produire prochainement. Tu devras t'en charger au bon moment."

Le fils laissa tomber son Beretta à ses pieds comme s'il était devenu obsolète à ses yeux.
"Tu sais ce que tu risques en faisant ça. C'est toi qui vois. De mon coté je suis prêt."
"C'est..c'est bien. Je suis fier de toi!" balbutia le père d'une façon un peu trop enjouée au goût de sa progéniture.
"Ce serait tellement bien si je pouvais en dire de même pour toi."





Mars, année 2013, quelque part en Italie.

Il avait enfin réussi, 19 années de judo, récompensée par son 5ème dan.
L'homme se sentait maintenant capable de faire le travail qui lui incombait: il y a peu, un vieil homme lui était apparu en pleine nuit. 

"La fin de ce monde est proche, lui avait-il expliqué, je t'ai choisi pour ta grandeur d'âme et ta puissance, tu vas devoir venir dans mon monde pour le sauver avant que cette même fin ne lui arrive. Je sais que tu en es capable... Tu maîtrises parfaitement ton âme et ton corps, ce qui est nécessaire pour ta future mission. Tu sauras quand le moment viendra, ton esprit tremblera par la force des évènements qui détruiront cet endroit et c'est là que je t'ouvrirai le passage vers mon univers."
Le judoka n'avait pas cherché à comprendre, son destin l'appelait, c'était tout et il devait répondre à cet appel en offrant ses talents à cet autre monde.
"N'y a-t-il aucun moyen de sauver mon monde? Je ne peux me permettre de le laisser périr sans avoir cherché un moyen de le soustraire à son malheur."
Le vieillard avait secoué la tête.
"Il est trop tard maintenant, bien trop tard. Si tu t'investis dans ton monde pour le sauver d'une chose qui arrivera quoi que tu pourras tenter, tu risques de rater ton unique possibilité de sauver des millions de vies alors que tu le pouvais."

Il n'avait donc pas le choix.
Pourquoi faisait-il confiance à cette apparition venue de nulle part?
C'était à cause de cette aura... Il avait ressenti autour du vieil homme une telle puissance qu'il ne s'était pas senti la force d'avoir un quelconque doute.
Il avait espéré ensuite pouvoir finir sa formation au combat avant les évènements, et son travail acharné avait fini par payer, il était devenu puissant.
Suffisamment, peut-être, pour aider un monde en détresse.

Plongé dans ses souvenirs il n'avait pas fait attention mais l'air alentour avait changé, un sentiment de danger se propagea rapidement dans son corps, l'adrénaline monta, chaque muscle de son corps se prépara à l'effort qui allait venir d'un moment à l'autre.
"C'est maintenant."